Les Galgos sont condamnés

Un texte du bulletin des Lévriers

« Sans une prise de conscience massive et internationale, oui, les Lévriers Espagnols appelés Galgos sont condamnés. Condamnés à souffrir et à mourir dans un silence médiatique fracassant. Deux, trois années à mener une vie misérable, pas davantage, avant de connaître une mort violente, horrible.

En Espagne, ils sont utilisés dans des parties de chasse sans fusil. Chasseurs à vue ultra-rapides, les Lévriers fondent sur leur proie sans qu’aucune intervention humaine ne soit nécessaire. Mais les chasseurs (galgueros) ne remercient pas pour autant leurs fidèles compagnons, ces deniers ne sont que des outils de chasse et sont traités comme tels. A peine leur adolescence terminée, déjà usés par les mauvais traitements, le manque de soins et de nourriture, leur maîtres s’en débarrassent en leur infligeant d’atroces souffrances. Chaque printemps, la saison de la chasse touchant à sa fin le massacre des Galgos atteint alors son paroxysme. L’exécution la plus traditionnelle demeure la pendaison selon la méthode dite du pianiste, le Galgo est pendu les pattes arrière touchant encore le sol de manière à ce que son agonie dure plusieurs jours, jusqu’au moment où, épuisé, il va s’écrouler, « se pendant lui même », dédouanant ainsi de toute culpabilité le galguero ayant pourtant sciemment programmé cette fin atroce. Dans les forêts Espagnole, au hasard d’une promenade, il n’est pas rare de faire la macabre découverte d’un de ces Lévriers devenu indésirable pendant lamentablement aux branches d’un arbre. Le chiffre de 10.000 Galgos (sur un cheptel de 500.000 têtes continuellement renouvelé) sacrifiés chaque année est avancé par les associations de sauvetage qui combattent sans relâche ces pratiques issues d’un âge pourtant révolu : pendus, traînés derrière un véhicule, empoisonnés par ingestion ou injection d’acide, les membres sectionnés et bien d’autres cruautés innommables. Dans certaines régions d’Espagne, la lente agonie des Galgos relève de la tradition, de ce goût indéniable du « jeu de la mort » et, hélas, il est difficile de faire disparaître des rituels, fussent-ils les plus abominables. »

Ce texte est de Barbara, qui anime le Bulletin des Lévriers, un site internet luttant au quotidien pour diffuser les informations liées au souffrances des lévriers espagnols. Nous vous invitons à signer les pétitions suivantes :
-  La pétition ASANDA pour protester contre les pratiques de matraitance de ces chiens et pour demander que le versement de subventions honteuses qui ne font qu’entretenir les maltraitance envers les Galgos soit suspendu.
-  Une pétition contre la chasse avec les Lévriers en Espagne

Les vaches rouges, 29/07/2007

Les galgos

Les galgos sont des lévriers qui sont couramment utilisés lors de la pratique de la chasse en Espagne. Les traitement barbares auxquels ils sont exposés, les tortures qu’on leur infligent, les supplices qu’ils subissent sont intolérables.

(JPG) Les quelques photos présentes sur l’album galgos du site des vaches rouges vous donneront un apperçu difficilement supportable de cette barbarie.

Il existe des organismes qui aident ces chiens à trouver un refuge sain, leur offrant une vie décente après avoir subit la barbarie. On peut par exemple citer SOS galgos ou Galgos France.

Les vaches rouges, 29/07/2007

Chasseur pas chanceux

La vidéo d’un chasseur pas chanceux.
Les vaches rouges, 8/07/2007

Philippe Val - 23/02/07

Extrait de l’émission « Inoxydable » de José Artur

Voici un court extrait au sujet de la chasse dans la chronique de Philippe Val dans l’émission « Inoxydable » de José Artur (16h30 à 18h) du 23/02/07 à 1h 25’ 06’’.

Pièces jointes


Extrait

Extrait
Les vaches rouges, 26/02/2007

Le roi d’Espagne

Au sujet d’un ours tué en Russie

Je ne fais que transmettre ces deux lettres types concernant le Roi d’Espagne.

Les vaches rouges, 29/10/2006

Au sujet de la chasse

Quelques liens au sujet de la chasse

Voici quelques liens intéressants pour préparer le café animal anti-chasse :
-  RAC
-  ROC
-  ASPAS
-  Un article sur le site de Pascal Cousin.
Les vaches rouges, 5/10/2006

De la chasse à la tendelle

 Prenez une dalle de pierre. Disposez-la en équilibre sur quelques petits bâtonnets. Placez en-dessous un appât quelconque. Des baies de genièvre marchent bien. A présent, il vous suffit d’attendre. Oui, d’attendre l’oiseau qui, en cette saison froide, a faim. En voulant se nourrir, il bouscule un bâtonnet et ainsi fait tomber la pierre-assommoir qui le tue. Parfois, il est seulement blessé : vous pourrez le tuer tranquillement en faisant votre ronde à l’heure qui vous convient. Ensuite, si le coeur (vous en avez un ?) vous en dit, vous pourrez le manger. Vous aurez ainsi prouvé que vous êtes un pilier de la TRADITION.

    C’est révulsif, je vous l’accorde. C’est cruel, primitif, sadique, barbare. Mais voilà : c’est légal ! Grâce à qui ? Grâce à quoi ? Et bien, grâce à un arrête de novembre 2005 qui légalisait une pratique de certains braconniers des Causses, et grâce à Mme Nelly Olin qui n’a rien à refuser aux chasseurs.

    La chasse est autorisée en France et ailleurs, hélas. Le piégeage aussi. Mais rien n’obligeait notre ministresse à légaliser une méthode de piégeage particulièrement cruelle et rétrograde qui était interdite depuis plus d’un siècle. Non seulement la tendelle est barbare - elle peut broyer sans tuer, laissant ainsi agoniser pendant des heures les grives et merles victimes - mais, en plus, elle est éminemment non-sélective. Tout oiseau de la taille d’un merle ou plus petit peut actionner l’engin. Les petits passereaux sont protégés en France. Pas là où il y a des tendelles.

   La législation européenne interdit les procédés de chasse et de piégeage non-sélectifs. Ce n’est pas pour rien que nos gouvernants ont accepté que certaines espèces jouissent d’une protection légale intégrale. Mais la tendelle ne fait pas la différence. Non, je ne plaide pas pour le droit de tuer grives et merles. A notre honte nationale, la loi française livre ces espèces à la frénésie sanguinaire des chasseurs. Que toutes les autres espèces ne soient pas écrasées en tant que "dommages collatéraux".

    D’ici peu, les poseurs de tendelles vont de nouveau s’adonner à leur vice, à l’abri des regards, en plein causse. Cet arrêté de Mme Olin est inique et en contradiction avec nos propres lois comme avec la réglementation européenne sur les espèces protégées. Au-delà de la dimension juridique s’érige le simple respect de la vie de tous ceux, petits et grands, qui n’ont qu’une vie et qui doivent pouvoir la vivre. Les chasseurs sont imperméables à tout argument dicté par la compassion. Nous pouvons, malgré cela, protester auprès de nos politiques, à tous les niveaux.

Faisons-le.

Utilisateur1

Les vaches rouges, 24/09/2006

Lettre sur la chasse à la tendelle

À Mme Nelly Olin,
Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable
20 avenue de Ségur - 75302 Paris 07 SP

Les vaches rouges, 24/09/2006

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